Thursday, November 25, 2010

Si c'était vrai

Tu me quittais chaque nuit, pour tout récommencer chaque matin.
Je te raccompagnais à la gare, et la femme du guichet nous regardait pleurer, nous embrasser, nous dire adieu. C'était chaque jour le jour des adieux.
Je rentrais chez-moi, en pleurant, avec mes mains froides, pas de gantes. Il faisait froid. La porte restait ouverte. Et l'odeur du souper m'accueillait, et la musique triste. Et alors, je dormais bien, en sachant que tu viendrais me sauver le lendemain.

Mais ce jour là, tu m'as quittée le matin.
Pas de souper, pas de musique.
Que des larmes.

2 comments:

Patricia said...

Parfois, qu'on te quitte la main c'est la meilleur chose que puisse t'arriver.

DANI said...

Siempre he pesnado que las cosas bonitas en francés aún lo son más.

Así que no llores más pequeña niña que com tu dices, mañana volverá a salvarte. Ya sólo queda dormir.

Besos acurrucados